L’empathie n’est ni bonne, ni mauvaise en soi. Mais elle a ceci de particulier qu’elle peut se montrer sélective, manipulable et mener à l’épuisement. Bien accompagnée, elle peut cependant être un levier contre les discriminations. Par Geneviève Ruiz
Entre neurosciences et critique de la domination, l’essayiste Samah Karaki, dans son ouvrage L’empathie est politique, démystifie une faculté qu’on prend trop vite pour une panacée. Par Nic Ulmi
Face aux machines simulant l’écoute et la bienveillance, le recrutement entre dans une zone grise où se rejouent les frontières entre humains et algorithmes. Par Grégory Tesnier
La neuroscientifique Clara James a été violoniste dans une vie antérieure. Elle consacre ses recherches depuis plusieurs années à la compréhension des liens entre la musique et les capacités d’adaptation du cerveau.
C’est une petite voix intérieure qui susurre qu’on n’est jamais assez mince ou musclé, que notre nez est trop grand ou notre ventre pas assez plat. De la Body Positivity aux troubles du comportement alimentaire, des recherches analysent ce tyran intérieur nourri aux injonctions sociales.
L’idéal d’autonomie est un héritage des Lumières, et plus récemment des mouvements d’émancipation de la fin des années 1960. Désormais intégré par les institutions étatiques et par les entreprises, il est devenu un mot d’ordre. Qui pourrait bien finir par imploser face aux intelligences artificielles.
Un projet en cours connecte l’égalité de genre à la numérisation du monde. Il part du constat qu’il y a à la fois trop peu de femmes dans les professions du numérique et trop de biais qui les excluent en tant qu’utilisatrices.
Séances de physiothérapie pour personnes sans statut légal, dépistage auprès des travailleuses et travailleurs du sexe, consultations pour sans-abris ou actions de prévention auprès de communautés précarisées : coup de projecteur sur quatre projets genevois qui cherchent à atteindre les individus exclus du système de soins.
Cinq personnes racontent ce qui les pousse aux ouvertures : organiser des randonnées écoféministes, baser son enseignement sur la discussion, faire des confitures, jouer de la musique avec des personnes en situation de handicap ou encore décrypter les mécanismes de violence de genre.